Parcours artistique du 5 / 12 / 18 au 20 / 01 / 19 à l'Aquarium de Paris
L'oeil de la baleine, fresque de 300m², investit
le bassin des requins ...
CARTE BLANCHE À LA JEUNE ARTISTE
MAKI OHKOJIMA À L'AQUARIUM DE PARIS !
Parcours artistique du 5 / 12 /18 au 20 / 01 / 19
Maki Ohkojima, jeune artiste japonaise, reconnue à l'international, investit les espaces de l'Aquarium de Paris par une série de fresques murales, représentant des baleines.
Derrière son travail, véritable ôde à la nature plein de couleur et de profondeur, dont les formes sont apparentées aux oeuvres magistrales de Chagall, Henri Rousseau ou encore Joan Miró, se trouve une artiste engagée.v
À travers ces oeuvres, elle exprime tout son investissement pour la préservation des Mers et des Océans. Soutenue par Agnès B, elle a été invitée à monter à bord du Tara, bateau destiné à la recherche scientifique et à la défense de l'environnement.
Véritable ode à la nature pleine de couleur et de profondeur, chaque œuvre est composée d’une multitude de petits détails donnant au tout une éclatante richesse visuelle...
UNE IMMENSE FRESQUE MURALE POUR ALLER AU DELÀ DU CADRE...
Devant l’immensité de l’océan et la beauté de la mer, Maki sort du cadre et investit l’immense mur du bassin aux requins pour réaliser une fresque géante de 300 mètres carrés. « L’œil de la Baleine » livre les mystères des coraux et leur évolution, mais aussi les dégâts causés par le genre humain. La Création du Monde, la survie de l’espèce humaine après la négation de la matière de la bombe d’Hiroshima, la « plastification » des océans : tout est là retraduit dans un geste artistique surréaliste ou plutôt hyper-réaliste…
À PROPOS DE MAKI OHKOJIMA
Née à Higashikurume, ville de la région de Tokyo réputée pour la qualité de ses rivières et de ses sources, Maki Ohkojima considère la Terre comme un vaste océan. L’eau, élément essentiel de la vie dès le ventre de la mère, est « la soupe de vies » où des créatures se modèlent durant des milliers d'années. Dessiner l’océan c’est dessiner la vie.
Cette artiste déroutante par sa simplicité est à elle seule un genre d’écosystème. Il suffit de parcourir son CV pour être entrainé dans son Univers. Très vite, elle vous dira que c’est le vôtre, vous aidera à parfaire votre conscience de vôtre existence sur Terre, vous connectera avec votre passé et votre devenir.
Sur une page de son moleskine 9x13cm elle vous esquissera l’ébauche de ce que sera sa fresque, sa Soupe de vies, comme l’a qualifié Agnès B.
Elle vous persuadera de l’accompagner dès lors que vous essayerez de déchiffrer son croquis. Le plus surprenant est qu’au final, chaque cm2 de la fresque finale sera plus détaillé que son schéma de départ.
Une ligne s’enfouit en un point de son œuvre puis ressort dix mètres plus loin pour en compléter une autre, tout juste née de l’union charnelle d’un animal et d’un végétal…
Pas de temporalité entre le présent le futur et l’avenir, pas de frontière entre la vie et la mort, rien n’arrête son crayon et si son apparente naïveté nous pousserait à croire qu’elle travaille pour un jeune public, on se surprend très vite à comparer son travail aux œuvres magistrales de Chagall, Henri Rousseau ou bien encore Joan Miró.
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