• Du Brésil, mille choses connues...

Du Brésil, mille choses connues...

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Du Brésil, mille choses connues et inconnues. Le Brésil, un pays vaste comme l’Europe… la plus grande forêt vierge, le fleuve Amazone… un mince bandeau de plages interminables, du tropique du Capricorne à celui du Cancer… le tout ponctué de vieilles villes coloniales aux murs pastel, de mégalopoles survoltées et d’églises baroques.

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Le Brésil, un pays vaste comme l’Europe… la plus grande forêt vierge, le fleuve Amazone… un mince bandeau de plages interminables, du tropique du Capricorne à celui du Cancer… le tout ponctué de vieilles villes coloniales aux murs pastel, de mégalopoles survoltées et d’églises baroques.

L’être humain y aura déployé tout son spectre, des corps parfaits, ostentatoires, d’Ipanema, aux norias de chercheurs d’or qui fouillent la boue comme des automates, ou aux seringueros qui s’enfoncent dans la jungle saigner l’hévéa. Mille autres choses, connues et inconnues, qui trouvent à s’exprimer dans les tressautements de la samba ou les lents évitements de la capoeira. Et le touriste dans tout ça ? Il met ses lunettes de soleil… Au Brésil, en matière de tourisme, tout est possible. L’hébergement va du palace tropical au village sur pilotis, on peut aussi loger chez l’habitant ; tandis que l’immensité même du pays offre une myriade d’escapades différentes tant aux amateurs de paysages, qu’aux randonneurs culturels ou aux sportifs de tous horizons. Avec la possibilité, et ce n’est pas un mince avantage, de concevoir un séjour unique en piochant à droite à gauche ce qui plaît sur le moment. Des expériences nouvelles, colorées, épicées, indéniablement exotiques et toujours fortes, comme s’il en coulait d’une corne d’abondance verte et jaune.Vous reprendrez bien de ces piranhas grillés ?

Cama e cafe !
Lorsque le guitariste de jazz Jengo Reinhardt donna sa fameuse interprétation de la chanson Brasil, à la fois douce et entraînante, du genre à se siffloter sans fin dans un moment de paisible joie, peut-être pensait-il à cette ancienne capitale au pied des montagnes côtières, où un Christ géant, juché sur son pain de sucre, vous tend les bras. Rio de Janeiro, la cité des Cariocas. Avant de partir à la découverte de cette métropole si particulière, il convient de se loger. Le nouveau phénomène, à Rio, ce sont les Camas e Cafe. Autrement dit, la version brésilienne du bed and breakfast : chambre et café ! Les meilleures se situent dans le vieux quartier de Santa Tereza, qui longe la corniche de la montagne, avec ses magnifiques maisons coloniales ou Art Déco, ses palmiers, ses airs de Montmarte tropical. On s’y rend en tramway, le Bonde, pour économiser ses forces : ce ne sont qu’escaliers et rues escarpées, les ladeiras. Ne pas rater ce jour de septembre où les peintres ouvrent leurs ateliers aux visiteurs… Mais le surfeur, quant à lui, pour poser sa planche, préfèrera certainement le Mar Palace Hotel, bijou fifties au tarif raisonnable, situé à 50 m de la plage de Copacabana, ou encore La Maison, en français dans le texte, plus cher et bobo, mais à deux pas des rouleaux d’Ipanema et guère plus de ceux de São Conrado. Il y aussi le Copacabana Palace, que l’on ne présente plus, car c’est un monument visible depuis la Lune…


Nordeste
Longeons l’océan. L’état du Nordeste possède le plus beau littoral de tout le Brésil. Il ne peut pas exister dans le monde réel ; ce que nous trouvons ici au nord-est, relève de l’imagination romanesque, à moins que ça ne soit un film sur un couple à la dérive, venu se perdre entre les immenses dunes brûlantes et les eaux turquoise… Des petites villes défraîchies, toutes en avant-toits et ferrures ouvragées, et des villages de pêcheurs d’où partent les flottilles de jangadas, sortes de boutres très fins, ponctuent la côte de loin en loin. Nombre de ces villages ne peuvent d’ailleurs être atteints qu’en 4×4 ou par l’océan, ce qui rajoute au bonheur. Ce n’est toutefois pas une côte au dessin simple, bien au contraire : le puissant vent d’atlantique, responsable des dunes, a par la même occasion découvert d’extraordinaires lagons. Au loin, des archipels de noirs îlots volcaniques, tels que celui du parc marin de Fernando de Norhona, achèvent de denteler le dessin. Un rêve de plongeur. La Pousada Maravilha (une pousada est une maison d’hôtes) offre même de résider sur place. Le parc national des Lençóis  Maranhenses, quant à lui, tire son nom, les Linges, de l’impression que les dunes qui cernent les lagons, de loin, ne sont que des draps séchant au soleil. Ailleurs, la côte se transforme en lagunes, marais et mangroves. Certaines baies, comme celle de Porto de Galhinas, en face du Nannaï Beach Resort, offrent à la formation des vagues de solides bancs de coraux.


Des chutes de l’Iguaçu à l’île aux buffles

Des cours d’eau du Brésil, deux se détachent par leur démesure : l’Amazone, et le plus modeste Rio Iguaçu. Ce dernier doit sa notoriété à ses assourdissantes chutes, situées près de la frontière argentine, qui n’ont rien à envier à celles du Niagara. 275 chutes, 80 m de haut, sur 3km de long ! Et un arc-en-ciel splendide. Les chutes du Rio Iguaçu se situent au cœur d’un parc national ; le paysage est donc vierge d’implantations, à l’exception du prestigieux hôtel Tropical das Cataras, de style colonial, qui dispose d’un belvédère au milieu de ses jardins. Philosophiquement à l’opposé, mais guère éloigné, le barrage hydroélectrique d’Itaipu, qui fait 8kms de long, se visite. Vue également impressionnante. Depuis Iguaçu, partent des safari-photo mâtinés de canyoning. L’Amazone, quant à lui, n’est plus cette ordalie des conquistadores en quête d’Eldorado : il se parcourt désormais en riverboat, plus proche des navires de croisière que des bateaux à aubes de Mark Twain. Depuis le pont panoramique d’un Amazon Clipper, on peut observer à loisir et en sécurité le foisonnement de vie de l’une des jungles les plus impénétrables et les plus hostiles. Le voyage commence où se finit souvent à Belém, ville par essence nostalgique. De là, un bac amène à l’île de Marajo, à l’embouchure de l’Amazone et du Tocantins. Depuis qu’un navire en provenance d’Inde y a fait naufrage, les buffles s’y sont multipliés à tel point qu’ils errent en liberté par les rues des villages, et que les habitants comme la police s’en servent de monture ! C’est également l’île des oiseaux. Depuis les fenêtres des fazendas, les maisons de maître des domaines d’élevage, alors que le crépuscule peine à apporter un peu de fraîcheur et que l’on hésite à trop déranger la moustiquaire, on peut s’émerveiller devant l’envol de l’ibis rouge…

Infos pratiques :

 

OFFICE DU TOURISME

34 cours Albert Premier - 75008 Paris

Tél : 01.45.61.63.00  - Fax : 01.42.89.03.45

 

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