Une nature sauvage et inspirante
Mosaïque de mer et de montagnes, le Québec maritime qui s’étend sur 280 000 km2 regroupe quatre régions unies par la mer, les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie, de la Côte-Nord (Manicouagan et Duplessis) et des Îles de la Madeleine.
Maison Blanchette, parc national Forillon © Le Québec maritime / Philippe Delisle
Ce vaste territoire est bordé par 3 000 kilomètres de littoral qui abritent de nombreux trésors : le majestueux fleuve Saint-Laurent, des milliers de rivières et de lacs, de nombreuses îles et archipels sauvages, des vallées sinueuses, d’authentiques phares, des baies classées parmi les plus belles du monde, de vastes plages de sable blond, des falaises et des caps vertigineux, des villages pittoresques et des collines verdoyantes.
La magie qui s’opère ne s’arrête pas là. Le rêve se poursuit avec le souffle des baleines, les cris des cormorans et des fous de Bassan.
Observation d'une baleine © Le Québec maritime Marc Loiselle
Dans les nombreux parcs nationaux, il est possible d’observer l’ours noir, l’orignal, le castor, le caribou ou le cerf de Virginie.
Orignaux ® Le Québec maritime/ Jean-Guy Lavoie
Si le littoral du Québec maritime est un joyau, les montagnes aux plus hauts sommets de la province se trouvent entre autres au Québec maritime : il s'agit du massif appalachien des Chic-Chocs en Gaspésie (1 270 mètres) ou du massif des monts Groulx en Côte-Nord (1 100 mètres). Ces grands espaces où la nature est à l’état sauvage, cette destination où tout est magie et beauté s’appelle le Québec maritime.
Iles de la Madeleine ® Le Québec maritime/ M.Bonato
Des trésors cachés :
> Le plus haut phare du Canada se trouve à Cap-des-Rosiers (34 mètres) dans la région de la Gaspésie.
> Dans le Bas-Saint-Laurent, le lac Pohénégamook abriterait un monstre du nom de Ponik.
> Sur la Côte-Nord, le cratère de Manicouagan est le 5e plus grand au monde et il est visible de l’espace.
> Le célèbre rocher Percé de la Gaspésie avait 3 trous à l’arrivée de Jacques Cartier.
> Le phare de l’île Verte, dans la région du Bas-Saint-Laurent, est le plus vieux phare du Saint-Laurent (1809). > Le macareux moine, appelé aussi perroquet des mers, est l’emblème de l’archipel de Mingan qui se situe sur la Côte-Nord.
> Le fromage Pied-de-Vent des Îles de la Madeleine tient son nom d’un phénomène météo qui nous permet de voir les rayons du soleil se dessiner dans le ciel lorsqu’ils percent les nuages.
Phare de l’île Verte ® Le Québec maritime/ Pietro Canali
Des beautés à contempler :
Dans la région du Bas-Saint-Laurent, le décor est maritime et champêtre à la fois, puis forestier à son sud.
Phare de Cap-des-Rosiers © Le Québec maritime / Jean-Pierre Huard
La route des Frontières, qui s’étend de Saint-André-de-Kamouraska à Saint-Jean-de-la-Lande en passant par Pohénégamook et Rivière-Bleue, suit la route 289 et mène du littoral agricole aux plateaux forestiers, tout en passant par de magnifiques lacs et rivières, paysages typiques de la région que l’on retrouve notamment au parc national du Lac-Témiscouata.
Maisons et Rocher Percé ®Le Québec maritime/ Claude Bouchard
La route des Navigateurs, qui suit la route 132 et longe le Saint-Laurent de La Pocatière à Sainte-Luce propose, quant à elle, de partir à la découverte de nombreux phares et villages côtiers. Le littoral bas- laurentien est jalonné d’îles et de vieux phares. Alors que Rivière-du-Loup est un point de départ pour aller à la rencontre des baleines, phoques et bélugas, la région de Rimouski vous invite à découvrir des paysages dessinés par la mer, notamment dans le parc national du Bic.
Macareux © Steve Deschênes / Le Québec maritime
La Gaspésie, terre de richesses et de contrastes, éblouit par ses reliefs tourmentés et spectaculaires. Son circuit, classé 3 étoiles par le Guide vert Michelin, est parmi les plus réputés de la planète.
Quelque 900 km sur lesquels s’étendent toutes les merveilles de la région. La péninsule traversée par la chaîne de montagnes des Appalaches offre un paysage de mer et de montagnes.
Observation à partir du pic Champlain, au parc national du Bic
© Le Québec maritime / Marc Loiselle
À la pointe, le parc national Forillon, bordé par le golfe du Saint-Laurent et la baie de Gaspé, est à voir. La péninsule montagneuse de Forillon et sa forêt boréale abritent une faune diversifiée et de nombreux oiseaux marins. Les paysages, qui renferment une partie de l’histoire de la planète, y sont à couper le souffle.
Phare de Pointe-des-Monts ® Le Québec maritime/ Pierre Rambaud
Un peu plus à l’ouest, on observe l’emblématique rocher Percé et, tout juste à côté, l’île Bonaventure qui abrite la plus accessible colonie de fous de Bassan au monde.
Sur la rive sud, la Baie-des-Chaleurs, membre du club des plus belles baies au monde, fait partie, elle aussi, des lieux incontournables de la Gaspésie. Ici, le paysage s’adoucit et les baignades y sont populaires en été.
Au cœur de cette vaste péninsule, le parc national de la Gaspésie impressionne et dépayse. Il est souvent présenté comme une mer de montagnes. Connu pour sa neige abondante en hiver et sa population de caribous, c’est une destination incontournable pour les amoureux de la nature et de randonnées alpines.
Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé
© Le Québec maritime / Claude Bouchard
Sur les Îles de la Madeleine, le dépaysement est total. Avec ses dunes voluptueuses et ses plages de sable blond bordées de falaises rouges et grises au dessin impressionnant, ses lagunes secrètes peuplées d’oiseaux, de poissons et de phoques, ses collines vertes et ses maisons multicolores, cet archipel de 7 îles, dont 6 sont reliées entre elles par des dunes de sable, propose 202 km2 de rêve au cœur du golfe du Saint-Laurent.
Fin février – début mars, on assiste à un spectacle hors du commun avec l’arrivée de dizaine de milliers de phoques du Groenland qui descendent vers la banquise qui ceinture les Îles de la Madeleine pour y mettre bas.
Kayakiste à l'embouchure du fjord du Saguenay © Le Québec maritime Marc Loiselle
La Côte-Nord (Manicouagan et Duplessis) est une région aux allures sauvages et inexplorées.
Bien connue comme le point de départ de l’observation des baleines, la Côte-Nord – Manicouagan regorge de trésors et de paysages étourdissants de pureté. Une grande partie de la région de Manicouagan a été désignée réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO.
Si on y vient du monde entier pour y écouter le souffle des baleines et y vivre au rythme du fleuve, Tadoussac est le bastion touristique du Québec mais aussi une des plus belles baies du monde.
Le parc national du Fjord-du-Saguenay, témoin vivant du passage des glaciers qui ont modelé ses
paysages et son mystérieux fjord, est d’une beauté à couper le souffle. Situé au confluent de l’estuaire du Saint-Laurent et du fjord du Saguenay, le parc marin du Saguenay - Saint-Laurent protège les
écosystèmes sur une superficie de 1 245 km2.
Baleine ® Le Québec maritime/ Jean-Pierre Sylvestre
La Côte-Nord – Duplessis est la région où le Saint-Laurent devient golfe.
Son territoire s’étend sur 200 000 km2 et compte environ 1 000 km de littoral et aussi une forêt boréale où les conifères règnent en maître sur la végétation, qui devient toundra plus au nord.
Cette région subjugue par ces espaces à perte de vue. L’archipel des Sept Îles, par exemple, laisse place au rêve. L’île du Corrosol est une autre curiosité, sanctuaire des oiseaux marins. Il est connu pour la diversité de ses espèces qui y nichent et abrite 1% de la population mondiale de petits pingouins.
Petitspingouins © Steve Deschênes Le Québec maritime
L’Archipel de Mingan, chapelet d’îles et d’îlots entre Longue-Pointe-de-Mingan et Aguanish offre avec ses monolithes un paysage spectaculaire.
Parc National du Bic ® Le Québec maritime/ Marc Loiselle
L’île d’Anticosti est quant à elle accessible par avion ou par bateau. Ses paysages saisissants, son milieu naturel diversifié, ses canyons vertigineux, ses rivières de saumon aux eaux limpides et sa faune
(on dénombre pas moins de 160 000 cerfs de Virginie sur l’île) envoûtent celui qui s’y promène.
Coucher de soleil au Cap Bon-Ami ® Le Québec maritime/ Jean-Pierre Huard
