• Exposition au Musée de l’Homme « Picasso et la Préhistoire ».

Exposition au Musée de l’Homme « Picasso et la Préhistoire ».

Prix : Gratuit
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Exposition du 8 février au 12 juin 2023 au Musée de l’Homme Place du Trocadéro Paris 16e. Une exposition conçue et réalisée par le Musée de l’Homme, site du Muséum national d’Histoire naturelle, dans le cadre de la « Célébration Picasso 1973-2023 : 50 expositions et évènements pour célébrer Picasso », 

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Exposition « Picasso et la Préhistoire ».
Jusqu'au 12 juin 2023, Place du Trocadéro à Paris dans le 16e.


Dans le cadre de sa saison « Arts et Préhistoire », le Musée de l’Homme propose, du 8 février au 12 juin 2023, une exposition inédite consacrée à « Picasso et la Préhistoire ». Sur 240 m2, une quarantaine de peintures, sculptures, dessins, céramiques et galets gravés de Pablo Picasso, sont présentés en dialogue avec des œuvres préhistoriques et des objets de ses ateliers, explorant la relation de Picasso à ce passé lointain. Cette exposition s’inscrit dans le cadre de la « Célébration Picasso 1973 - 2023 ».


L’authentification des premiers objets et peintures de la Préhistoire, au début du XXe siècle, marque profondément les artistes de l’époque et ouvre leur regard. Par le biais d'expositions et de publications, ils accèdent à un catalogue d'œuvres venues d'ailleurs, dont le réalisme schématique leur apparaît d'une modernité remarquable.

picasso3Moulage de la Venus Lespugue
© MNHN - L. Glémarec

Corps modelés
Comme d'autres de ses contemporains, Pablo Picasso est réceptif à la découverte de ces sources lointaines qui touchent aux origines de l’humanité et au mythe du premier artiste. Il entre très tôt en possession de deux moulages de la Vénus de Lespugue, découverte en 1922, dont l’original est présenté dans l’exposition « Arts et Préhistoire ».
Il compose à partir de l’été 1927 des dessins, peintures et sculptures qui renouvellent la représentation des corps féminins en associant volumes lisses et renflés, faisant presque abstraction du visage. Femme lançant une pierre, peinte en 1931, et présentée dans la première partie de l’exposition, « Corps modelés » est emblématique de cette recherche.

 

picasso2Altamira. Relevé de biches et autres animaux enchevêtrés
© MNHN - Abbé Henri Breuil - IC BR 541938

 

 

Bestiaire et grands décors
Un deuxième espace de l'exposition, « Bestiaire et grands décors », rassemble un corpus d'animaux et de créatures de Picasso, dont l'écriture au trait redouble le motif et les attitudes,
à l’instar des groupes animaliers peints sur les parois de sites préhistoriques en Espagne et en France.

     
Empreintes et abstractions
La partie « Empreintes et abstractions », fait résonner les mystérieux signes abstraits incisés dans la pierre avec quelques dessins de Picasso, et son Empreinte (au sucre) de la main de Picasso sur une plaque de cuivre avec les saisissantes empreintes négatives ornant les plafonds de la grotte d’Altamira ou de celle du Pech Merle. En élisant sa main comme sujet et motif, Picasso assigne un caractère permanent à l’acte créateur, dans la continuité des premiers humains.

 

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Empreinte (au sucre) de la main de Picasso.
Pablo Picasso, 1936. © RMN - Grand Palais - Mathieu Rabeau
© Succession Picasso 2023

 

Objets trouvés
Une quatrième section, « Objets trouvés », explore la façon dont Picasso regarde, collecte, détourne les objets naturels comme ces cailloux que de simples trous transforment en têtes de mort, réunis pour la première fois, ou ces galets de plage que l’artiste a enrichi de quelques visages gravés. Ce rassemblement de petits fétiches détournés à des fins esthétiques ou utilitaires fait écho aux matières animales et minérales utilisées par les premiers artistes.

 

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Vénus du gaz. Pablo Picasso, 1945. © RMN - Grand Palais - Rachel Prat - © Succession Picasso 2023

 


Déesses primitives
Une cinquième et dernière partie de l'exposition, consacrée aux « Déesses primitives » confronte un ensemble de moulages de Vénus préhistoriques aux sculptures de Picasso, parmi lesquelles la Vénus du gaz, créée en 1945 à partir d’un brûleur de gazinière dressé à la verticale, qu'il qualifiait de « déesse des temps modernes ». Une manière de se projeter dans le temps et d’interroger comme un éternel retour la permanence et la transcendance de l’art.



Une exposition conçue et réalisée par le Musée de l’Homme, site du Muséum national d’Histoire naturelle, dans le cadre de la « Célébration Picasso 1973-2023 : 50 expositions et évènements pour célébrer Picasso », avec le soutien exceptionnel du musée national Picasso-Paris.

 

Musée de l’Homme
17 Pl. du Trocadéro et du 11 Novembre
75116 Paris

 

https://www.museedelhomme.fr/fr