• Le Musée des Beaux-Arts <br>de Dijon <br>à l’aube d’une renaissance

Le Musée des Beaux-Arts
de Dijon
à l’aube d’une renaissance

Prix : Gratuit
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Le musée des beaux-arts de Dijon inaugurera, le 7 septembre 2013 prochain, son nouveau parcours Moyen Âge et Renaissance.

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Désormais organisé autour de la cour de Bar, lieu de circulation ouvert et convivial, le musée des beaux-arts de Dijon réaffirme sa situation privilégiée au cœur du palais et de la ville. Le parcours Moyen Âge et Renaissance, abrité dans un bâtiment redessiné mêlant extension contemporaine et architecture ancienne, se dévoilera aux yeux du public, permettant une redécouverte des collections exceptionnelles du musée.
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L’un des plus anciens Musées en France
 
Au cœur de la Bourgogne, le musée des beaux-arts de Dijon est l’un des plus anciens de France par ses origines qui remontent à l’Ancien Régime. L’héritage des ducs de Bourgogne lui vaut de présenter des chefs-d’œuvre incontestés de la fin du Moyen Âge. Ses collections encyclopédiques, issues à la fois de la période fondatrice de la Révolution et de la curiosité des collectionneurs, invi- tent aux découvertes les plus variées de l’art égyptien au XXIème siècle.
Le musée est installé dans l’ancien Hôtel des Ducs de Bourgogne et la partie orientale du Palais des États. Il constitue à ce titre un témoignage essentiel sur l’art et l’histoire de la Bourgogne de la fin du Moyen Âge à la fin du XIXème siècle.
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Un bâtiment symbole de L’histoire de La Bourgogne
Malgré la régularité classique imposée à la fin du XVIIe siècle, la diversité des bâtiments du palais, édifiés du XIVe au XIXe siècle, témoigne de l’histoire pluriséculaire de l’édifice : résidence des ducs de Bourgogne, puis demeure des rois et des gouverneurs, siège des États, école de dessin à l’origine du musée, enfin mairie de Dijon.
 
La salle des tombeaux dans l’hôtel médiéval, la salle des États dans le palais louis-quatorzien, portent le récit des grandes heures de la Bourgogne, incarnées par les figures qui ont marqué son histoire.
Le musée des beaux-arts de Dijon symbolise cet ancrage avec des œuvres représentatives de la création artistique régionale, mais aussi l’ouverture au monde, grâce à des collections où cinq continents sont représentés. Avec la rénovation du musée, le XXIe siècle s’inscrit à son tour dans le palais, par des interventions architecturales qui affirment avec justesse son ouverture à la vie contemporaine.
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Le nouveau parcours Moyen âge et renaissance : ouverture en septembre 2013
une muséographie réinventée, dans un bâtiment redessiné, le premier parcours nous livre tous ses secrets ...
Le parcours couvre la période allant du Vème au XVIème siècles. Les arts européens y sont présentés depuis l’empire romain tardif jusqu’aux premières manifestations maniéristes.
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Les Collections
une Collection d’art du Moyen âge remarquable
Aux œuvres commandées par les ducs de Bourgogne à Dijon, s’ajoute un ensemble de peintures, sculptures et objets d’art qui illustrent le raffinement et la dévotion de l’Europe médiévale. La collection est riche de peintures italiennes (Pietro Lorenzetti, Taddeo Gaddi), flamandes (le Maître de Flémalle, Albrecht Bouts) et d’un ensemble de peintures suisses et allemandes unique en France (Konrad Witz, le Maître des Ronds de Cobourg). Quelques panneaux témoignent de l’in- fluence des Flamands sur les peintres bourguignons au XVe siècle.
La Bourgogne, la Flandre, l’Allemagne et l’Italie sont aussi représentées dans le domaine de la sculpture.
Les objets d’art (orfèvrerie, ivoire...), essentiellement religieux, évoquent les trésors des églises comme les dévo- tions des particuliers.
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Atelier de Roger Van der Weyden, vers 1445 Portrait de Philippe le Bon
© Musée des beaux-arts de Dijon, photo François Jay
 
Le goût des ducs de Bourgogne pour l’art et le faste est illustré par les œuvres provenant de la chartreuse
de Champmol, nécropole fondée en 1383 par Philippe le Hardi aux portes de Dijon. Son tombeau et celui de son fils Jean sans Peur sont parmi les plus célèbres monuments funéraires de la fin du Moyen Âge.
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Jean de Marville, Claus Sluter, Claus de Werve, avant 1410 Tombeau de Philippe le Hardi, 
(détail des pleurants sous arcature) © Musée des beaux-arts de Dijon, photo François Jay
Les Tombeaux
Les tombeaux des ducs se trouvaient autrefois dans l’église de la chartreuse de Champmol. Démontés à la Révolution, ils ont été restaurés dans les an- nées 1820 et présentés dans la salle des Gardes en 1827. Le tombeau de Philippe le Hardi est exécuté de 1381 à 1410 par trois sculpteurs : Jean de Marville, Claus Sluter, puis son neveu, Claus de Werve.
Sous une dalle de marbre noir portant le gisant du duc, une galerie ajourée abrite des pleurants en albâtre. Ce cortège évoque celui qui a accompagné le corps du duc jusqu’à sa sépulture. Le clergé, en tête, est suivi de l’entourage du duc. La variété des attitudes, le réalisme des figures, le jeu des plis de lourdes étoffes, donnent une ampleur nouvelle au thème des pleurants.
Ce tombeau servira de modèle à celui de Jean sans Peur et de Marguerite de Bavière, réalisé entre 1443 et 1470 par un Aragonais, Jean de la Huerta, puis par Antoine Le Moiturier, originaire d’Avignon. Certains pleurants copient ceux du tombeau de Philippe le Hardi, mais le décor architectural, plus orné, correspond au style flamboyant, alors en usage dans l’architecture.
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Anonyme français, début du XVI e siècle, Retable de Clairvaux
© Musée des beaux-arts de Dijon, photo François Jay
 
Les retables
Pour la réalisation des deux retables sculptés et polychromes de la chartreuse de Champmol, le Retable de la Crucifixion et le Retable des saints et martyrs, le duc fit appel à deux artistes flamands : le sculpteur Jacques de Baerze et le peintre Melchior Broederlam. Ils livrèrent deux pièces exceptionnelles qui sont aujourd’hui les plus anciens exemples de ces retables flamands dont les villes de Bruxelles, d’Anvers et de Malines se sont fait une spécialité tout au long du XVe siècle et au début du XVIe siècle . Fonds dorés et décor infini de poinçons, dentelle d’architectures sculptées, finesse des visages peints au naturel, étoffes parsemées de riches brocarts, couleurs éclatantes des volets sur lesquels se détache le pigment le plus cher, le bleu outremer,...ces œuvres princières rivalisent de préciosité et de virtuosité. Seule œuvre conservée de Melchior Broederlam, le Retable de la Crucifixion est d’autre part un jalon essentiel de la peinture européenne à la fin du XIVe siècle : le goût des détails réalistes, les recherches sur la perspective et le rendu de la lumière annoncent, dans le contexte du gothique international, la révolution picturale des Primitifs flamands. Par leur rareté historique et leur qualité exceptionnelle, les retables de Champmol comptent ainsi parmi les plus grands chef-d’œuvres du musée, au même titre que les tombeaux des ducs de Bourgogne.
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Anonyme de l’École de Fontainebleau La Dame à sa toilette, vers 1580, huile sur toile, 
© Musée des beaux-arts de Dijon, photo François Jay

Des œuvres témoignant des innovations de la renaissance
L’Italie est au premier plan, mais la contribution des pays nordiques ou de la France n’en est pas moins remarquable. La Renaissance italienne est brillamment représentée avec un beau choix de peintures (Lorenzo Lotto, Bernardo Luini, Giorgio Vasari, Le Titien, Jacopo Bassano, Véronèse...) et un ensemble d’objets d’art (majoliques, verrerie, or- fèvrerie, médailles...).
Retables sculptés ou peints des Pays-bas méridionaux et septentrionaux, panneaux de retables suisses et allemands ou du nord de l’Italie illustrent l’assimilation progressive des nouveautés italiennes et l’apport décisif des nordiques dans l’émergence du paysage. La Dame à sa toilette évoque le raffinement de l’École de Fontainebleau et la Femme nue endormie de Dirk de Quade van Ravesteyn celui de la cour de Rodolphe II à Prague.
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Dirk de Quade van Ravesteyn Femme nue endormie, vers 1608 
© Musée des beaux-arts de Dijon, photo François Jay

Émaux peints de Limoges, céramiques dans le goût de Bernard Palissy, orfèvrerie, horlogerie, coutellerie, objets exotiques, illustrent la curiosité des premiers collectionneurs.

La Bourgogne connaît de beaux moments artistiques. La tapisserie du Siège de Dijon par les Suisses en 1513 est la première représentation connue de la ville, les panneaux récemment at- tribués à Grégoire Guérard témoignent de l’originalité de la peinture vers 1530, tandis que la statue priante d’Antoinette de Fontette atteste du maintien de la sculpture à un haut degré de qualité.
 
A la fin du siècle, les peintures de Nicolas de Hoey, quelques rares pièces d’orfèvrerie comme le Retable de la Manne provenant de la Sainte-Chapelle voisinent avec le mobilier richement sculpté par l’architecte-menuisier Hu- gues Sambin.
 
 
Le nouveau parcours conduit les visiteurs vers la Renaissance. Une partie des oeuvres reste visible dans les salles encore à rénover du musée des beaux-arts.
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Flandre, début du XVI e siècle, tapisserie, Le siège de Dijon par les Suisses en 1513
© Musée des beaux-arts de Dijon, photo François Jay
 

MUSÉE DES BEAUX -ARTS DE DIJON
Palais des États de Bourgogne
B.P. 1510
21033 DIJON CEDEX

Tél. 03 80 74 52 70
mba.dijon.fr

 

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Ouvert tous les jours sauf le mardi du 2 mai au 31 octobre de 9h30 à 18h
du 2 novembre au 30 avril de 10h à 17h

Fermeture de certaines salles de 11h30 à 13h45

Fermeture du musée les 1er janvier, 1er et 8 mai, 14 juillet,
1er et 11 novembre, 25 décembre
Accès gratuit aux collections permanentes

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© Musée des beaux-arts de dijon, photo François jay