• La fondation du doute<br>«Créer c’est douter<br>et douter c’est créer»

La fondation du doute
«Créer c’est douter
et douter c’est créer»

Prix : Gratuit
En stock1 article(s) disponible(s)

Blois pourrait devenir le centre d’étude des contradictions, le centre d’étude des frontières, le centre d’étude de la mégalomanie, "la fondation du doute" est un centre d’idées.

Choix non disponible

La Fondation du doute :
«Créer c’est douter et douter c’est créer »

_DSC2423.jpg

La fondation du doute est un projet porté par l’artiste ben.La fondation du doute n’est ni un musée, ni un centre D’art mais un lieu original où règne l’esprit fluxus.
La Fondation du doute a plusieurs visages. C’est, bien sûr, un lieu où sont présentées les œuvres importantes de cette période si active des années 1960: plus de 40 artistes sur deux étages, quelque 300 œuvres, documents, archives et vidéos Fluxus, mais aussi « para et post Fluxus » comme le dit Ben, issus de sa collection personnelle, de celle de Gino Di Maggio (prêt des collections pour une durée de 8 ans), de la complicité d’artistes et d’autres
 collectionneurs comme Catarina Gualco. C’est également un lieu vivant, un réservoir d’idées, un espace d’expression, d’interrogation sur l’art, ses limites ou ses frontières.

_DSC2433.jpg

Conçue par Ben, la Cour du doute est l’entrée monumentale du site, c’est aussi un espace de diffusion et de programmation d’événements. Le Fluxus, café signé par Ben, est l’endroit de restauration et de convivialité de la Fondation ; ouvert aux expressions artistiques les plus diverses, il permet les rencontres, les débats, assure la vie du site. La Fondation du doute est un lieu étonnant où l’art, comme l’affirmait Robert Filliou, devrait rendre la vie plus intéressante que l’art.

_DSC2437.jpg

LA COUR DU DOUTE
Ben poursuit son œuvre le Mur des mots, commande publique inaugurée en 1995 ; il investit maintenant toute la cour et en fait un lieu de création et de diffusion, une œuvre active.
Le mot «Entrez», réalisé en néon sur la grande porte rouge au centre des tableaux-écritures de Ben, s’allume et s’éteint, invitant le visiteur à traverser le Mur des mots. À la suite, un hall, entièrement rouge, sert d’introduction aux relations art et musique ; partitions graphiques, piano œuvre, hommage à Satie, Cage, ambiance musicale.

_DSC2417.jpg_DSC2481.jpg
 

Cette nouvelle entrée donne accès directement sur la deuxième cour, occupée par un cloître, par le pavillon d’exposition temporaire et le café Le Fluxus par lequel on accède aux collections.

Elle permet également la circulation vers le Conservatoire de musique à rayonnement départemental, l’Ecole d’art de Blois-Agglopolys, et bien sûr la Fondation du doute.


Cette entrée monumentale prépare, met en condition les visiteurs ; les 300 tableaux-écritures de Ben, accrochés au mur comme autant de sentences sur la vie, l’art, le doute, l’ego, les langues, l’amour, les mots, provoquent le questionnement du spectateur :

« Tout le monde ne peut pas être un génie », « Pas d’art sans vérité », « Le temps plus fort que l’art », « L’amour c’est des mots », « Mon plus grand souci, c’est moi »...

_DSC2442.jpg_DSC2449.jpg

Comme dans la chambre de Montaigne, le Mur des mots amplifie le questionnement par des citations d’autres artistes choisies par Ben. « Même quand il ne se passe rien, il se passe quelque chose » (John Cage), « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » ou « Il faut s’efforcer de faire ce que l’on ne sait pas faire » (Robert Filliou), « L’art m’emmerde » (Érik Satie), « Il faut toujours avoir deux idées, l’une pour tuer l’autre » (George Braque)...

_DSC2489.jpg


La cour devient le lieu d’exploration des idées, le lieu d’expression de nos doutes : « Créer c’est douter et douter c’est créer » s’inscrit comme une maxime en frontispice de la Fondation du doute.
Une scène devant le mur inaugure le nouvel usage des lieux ; musiques, performances, expressions diverses animent cette cour. Des tables à pique-nique pourront accueillir les visiteurs ; caravanes d’artistes en résidence, œuvres temporaires, installations, meublent les espaces afin de faire de cette cour le lieu singulier et convivial imaginé par Ben.

 

_DSC2448.jpg

LES LIEUX DE LA FONDATION

Les salles d’exposition collection fluxus & co

La fondation du doute n’est pas que fluxus, mais du fluxus, du non-fluxus, de l’anti-fluxus, de là bas fluxus et du post-fluxus. La fondation du doute, c’est du désordre qui change le monde. Il y aura un étage consacré à fluxus et un étage consacré à tout ce qui est art vivant, doute, création, tout ce qui est dérangeant, vivant dont les racines contiennent duchamp et john cage. Ben

_DSC2454.jpg_DSC2482.jpg
 

Des œuvres et des documents autour du mouvement et de l’esprit Fluxus, rassemblés par Ben et Gino Di Maggio, avec la complicité de collectionneurs et d’artistes occupent les deux étages de la Fondation du doute. De nombreuses vitrines permettent de présenter des documents et des productions Fluxus. Des tables de lecture et de consultation, tout comme l’écran de diffusion de films Fluxus et de performances historiques, complètent le dispositif.

_DSC2475.jpg


Il s’agit d’une « mise en jeu de l’esprit Fluxus », traversée par les nombreux artistes réunis et orchestrée par Ben.
Ce sont donc les œuvres de plus de 50 artistes qui vont venir occuper les deux étages et les escaliers de la Fondation du doute.

_DSC2464.jpg
 

Ay-o, Eric Anderson, Art Pool, Mary Baumeister, Joseph Beuys, George Brecht, John Cage, Guiseppe Chiari, Philipp Corner, Robert Filliou, Henry Flynt, Ken Friedmann, Joe Jones, Al Hansen, Geoff Hendricks, Hi Red Center, Dick Higgins, Alice Hutchins, Ray Johnson, Allan Kaprow, Milan Kní ák, Alison Knowles, Arthur Koepke, Takehisa Kosugi, La Monte Young, Jean-Jacques Lebel, Jackson MacLow, George Maciunas, Peter Moore, Nam June Paik, Yoko Ono, Robin Page, Ben Patterson, Willem de Ridder, Takato Saito, Mieko Shiomi, Thomas Schmit, Benjamin Vautier, Wolf Vostell, Robert Watts, Emmett Williams, Christian Xatrec, Groupe Zaj.
Érik Satie, Marcel Duchamp, John Cage
, tiennent bien sûr une place à part et sont présentés comme les pères fondateurs... Charles Dreyfus, Jean Dupuy, Arnaud Labelle-Rojoux, Serge III, seront également présents ainsi que d’autres artistes sollicités au cours des périodes d’exposition temporaire.

_DSC2501.jpg_DSC2503.jpg


De grands ensembles seront présentés comme l’œuvre Fandango de Wolf Vostell, 1974, 13 tableaux pièges astro-gastronomiques de Daniel Spoerri, 1975, des œuvres importantes de Nam June Paik, Allan Kaprow, une création de Yoko Ono, Mail Art, Ray Johnson...

_DSC2490.jpg_DSC2514.jpg

FONDATION DU DOUTE
Entrée : rue de la Paix
41000 Blois
T- + 33 (0)2 54 55 37 40

www.fondationdudoute.fr

© Crédit Photos Jérôme Dunant